C'est une des interventions les plus pratiquées.
Chaque chirurgien a ses petites astuces et une ou des techniques préférées.
Le but d'une telle intervention est d'obtenir des seins dont l'aspect avec ou sans soutien-gorge, est le plus naturel possible.
Ma philosophie est de préférer le "beau au gros" !
La tendance actuelle est au gros avec tous les inconvénients à court et moyen terme qui en découlent.
La technique : ma préférence va à la voie d'abord aréolaire inférieure, c'est à dire dans la zone sombre et basse de l'aréole. Cette voie d'abord permet une vision globale de l'intervention, et une technique chirurgicale peu invasive, donc peu douloureuse.
En cas de ré-intervention future on utilisera la même cicatrice.
On aborde ainsi le muscle grand pectoral. il est possible de placer la prothèse devant ou derrière le muscle. Je préfère la positionner en avant du muscle pour plusieurs raisons :
Les coques sont beaucoup moins fréquentes et de ce fait les seins bougent naturellement. Nous n'obtenons pas l'effet "boules immobiles et rigides".
Les prothèses ne remontent pas lors de la contraction du muscle car elles ne sont pas collées aux muscles et c'est un avantage pour les patientes sportives.
Les seins ont une implantation naturelle et ne sont pas écartés.
Dans certains cas l'anatomie de la patiente ne permet pas de placer ces prothèses devant le muscle. Elles seront donc positionnées derrière le muscle grand pectoral.
Il faut noter que si nécessaire, on peut remonter les seins dans le même temps opératoire.
A la fin de l'opération je ne pose pas de drain, je ne mets pas de pansement compressif à l'élastoplaste, mais je mets en place uniquement le soutien-gorge de contention avec quelques compresses.
L'hospitalisation est de 24 heures.
Les douleurs sont très tolérables et facilement calmées, sur une période très courte.
J'assure moi-même les pansements et le suivi post opératoire.